Previously on AMC's The walking dead :
Rick et sa bande, réfugiés dans leur pénitencier-potager-foyer infectieux tentaient de combattre la maladie qui décimait leurs rangs. Carol, prof d'auto-défense pour les juniors avouait à Rick avoir tué des malades potentiellement contagieux, ce qui lui valut de se faire jeter comme un pneu crevé par Rick dans une ville déserte. En fin d'épisode 8, le Gouverneur, ordure revancharde, les trouvait et donnait l'assaut sur la prison, avec l'aide de sa petite armée et de son tank. Tuant au passage Hershel, il finissait par affronter à main nue Rick pendant que les amis de ce dernier prenaient la fuite, mais pas tous au même endroit, créant différents groupes éparts (Daryl / Beth , Glen, Maggie et ses comparses, Tyrese avec Micah et Lizzie). Alors que Rick manquait de se faire massacrer par son assaillant, Michonne déboulait et tuait Le Gouverneur. Rick prenait la fuite avec son fils, loin de la prison.
Fuite forestière
Voilà, le décor est posé pour la suite. Je vous avais parlé, par ici, de ce que je pensais de la série depuis un petit moment. Pour faire court, la construction de chaque saison est systématiquement la même depuis trois saisons, un Pilot suffisamment rythmé et intéressant pour attirer l'attention, un ventre mou jusqu'à la pause de Noel (on finit d'ailleurs l'année avec un épisode moins mollasson que le reste, pour la saison 4 c'est l'assaut sur la prison), et puis reprise à deux à l'heure pour finir en beauté au dernier épisode. Ajoutez à cela une sorte de non action permanente et des zombies, un peu aussi, parce que sinon ça ne s'appellerait pas The walking dead...
Pour tout vous avouer, suivre la série devient de plus en plus difficile. Je suis pourtant très indulgent, j'ai regardé toute la première saison de Bates Motel, et dans le genre mou et sans intérêt ça se posait là, mais là on atteint une sorte de point de non-retour. Ce qui est surprenant, c'est de trouver au poste de producteur Robert Kirkman, auteur de la bande dessinée originale, tant on s'éloigne de tout ce qui faisait le sel de l'oeuvre originale. Adapter un comics c'est bien, et prendre des libertés avec, ça peut avoir de bons côtés, le comic n'étant pas exempt de défauts, mais là ça vire au grand n'importe quoi, tant sur le fond (l'adaptation) que sur la forme. Premier point noir : l'écriture. Si la première partie de la saison limitait la casse à ce niveau, tous les personnages étaient concentrés dans une même unité de lieu, le pénitencier, dans la deuxième partie l'assaut final les a éparpillé aux quatre coins de la région. Les scénaristes n'ayant semble t-il jamais eu à gérer plusieurs unités de temps et de lieux séparés, dès le 4x11 on se rabat tranquillement sur le bon vieux système de l'épisode centric. un épisode sur Daryl et Beth, un épisode sur Glen et Abraham, un épisode sur Rick et son fils. Et ils ne sont pas tous passionnants.
Pour commencer la reprise, on retrouve Rick et son fils Carl (prononcez Corl) qui fuient à la recherche d'un refuge. Rick passe tout l'épisode à comater et l'épisode est centré sur Carl qui explore les maisons du voisinage, profitant de l'état catatonique de son père pour lui faire des reproches et bouffer des glaces. Scènes de reproche qui permettent aux scénaristes de glisser ni vu ni connu un aveu de leur part concernant l'intérêt parfois nul de la première partie de la saison (Carl qui en arrive à reprocher à son père d'avoir privilégié son potager plutôt que de s'occuper des autres survivants). L'épisode est plutôt calme et met en avant un des personnages les plus intéressants de la série, Carl, gamin qui grandit trop vite et trop près des armes à feu. On se dit que quand même que ca va être mieux, que ca va se réveiller...
Que nenni.
On repart encore et toujours sur des sentiers que l'on ne pensait plus emprunter, à base de scènes de flashbacks sans intérêt (les deux zombies sans bras de Michonne sont son mec et son pote d'avant l'épidémie. Essentiel à l'intrigue en effet) et de subtilité aussi fine que le katana de Michonne (elle croise sa version zombifiée en marchant parmi les morts sans se faire remarquer).
La suite n'est guère mieux.
Je n'ai rien contre le fait de prendre des libertés avec la bande dessinée, si ça peut amener un peu de renouveau à la série. Mais certains choix me laissent dubitatif. Dans la BD, Tyrese se faisait dérouiller et démembrer par le gouverneur lors de l'assaut sur le pénitencier. Ici, il est épargné est se promène dans les bois avec deux gamines et...le bébé de Rick, miraculeusement sauf (à quel moment l'a t-il ramassé ?...). Comment transformer un personnage badass en baby-sitter des bois. En chemin il tombe sur Carol, qui je vous le rappelle avait été larguée loin (arf, arf, arf) du pénitencier pour cause d’assassinat des copains de Tyrese, justement. Et ça continue à se promener dans les bois en suivant la voie ferrée vers le Terminus, destination sécurisée semble t-il. D'où sort Carol d'ailleurs ? Ce n'est jamais expliqué par la suite.
Même constat pour Daryl et Beth, ado tête à claque. Si on est un peu dégoûté pour Daryl de s'être barré avec la personne la plus horripilante du groupe, on l'est encore plus du traitement qui lui est réservé. C'est simple, il est sous exploité, ayant trois mots par épisode et franchement on en vient à se demander si, à l'instar de Michonne, il n'est pas laissé en vie par les scénaristes uniquement pour pouvoir assurer le quota de fracassage de têtes zombifiées. L'épisode 12 est particulièrement embarrassant à regarder, avec Beth tentant de dérider Daryl le taciturne, convaincue qu'ils ne sont pas les seuls survivants du groupe. Et pour le détendre une seule solution : se mettre une caisse (une première pour elle) et jouer à action ou vérité. 45 minutes de bavardage adolescent et de psychologie de comptoir. L'humanisation par la biture c'est un choix comme un autre.
C'est ce qui plombe cette série d'ailleurs, cette tendance au bavardage et au remplissage, en dissertant sur comment c’était bien avant, c'est pas l'espoir qui nous tient éveillé, c'est la peur etc...et toujours en balade dans les bois.
Parlons du reste du groupe, avec l'autre personnage intéressant de cette saison : Maggie, la fille de Hershel, qui ne souhaite qu'une chose, retrouver Glen, aidée par Sacha et Bob, se dirigeant finalement aussi vers le Terminus. Glen qui d'ailleurs réussit à s'échapper du pénitencier en compagnie d'une des alliées du gouverneur qui a changé de camp. Glen et Maggie sont le duo le plus touchant à suivre, prêts à affronter tout et n'importe quoi pour pouvoir se retrouver. Ils font preuve de plus d'énergie que tout le reste du casting réunis.
Those who arrive, survive
Et là vous vous dites, mais pourquoi continuer à regarder alors ? Tout d'abord parce qu'en fin d'épisode 10 apparaît Abraham, personnage ultra charismatique interprété par le non moins charismatique Michael Cudlitz (vu notamment dans Band of brothers ou la méconnue Southland). Ancien militaire et leader né, son passé est assez obscur et le personnage sera développé plus tard, mais il apporte du sang neuf et un regain d'intérêt pour la série qui en a vraiment besoin.
Ensuite, le rythme s'accélère en fin de saison, avec l'épisode 14, qui ose clore la storyline Tyrese / Carol / Micka / Lizzie de manière brutale et sèche, qui tranche radicalement avec la mollesse qui a précédé. Et ce n'est pas le jeu approximatif de l’interprète de Lizzie qui atténuera la force de l'épisode qui prouve que quand il le veulent vraiment, les scénaristes savent écrire de vraies scènes avec de l'émotion dedans, le personnage de Carol se faisant au passage un revival brutal de la mort de sa fille en fin de deuxième saison.
L'épisode 15 nous permet de retrouver Abraham, Eugene et leur amie en route vers Washington, ainsi que Glen qui ne désespère pas de retrouver sa bien aimée. On a des nouvelles de Rick, Michonne et son fils...eh bien, qui marchent encore et Daryl est intégré à la bande (la Horde pour les connaisseurs de la BD) qui avait tenté de récupérer la maison dans laquelle s'étaient réfugiés Rick, Carl et Michonne.
Et comme d'habitude on passe la 3ème voire la 4ème avec le season Finale qui permet de mettre fin aux errances de Daryl et les membres de la Horde qui ne sont que de vils violeurs d'enfants (leur arc narratif n'aura pas duré longtemps cela dit), de réunir, du coup, notre trio gagnant et le taciturne pro de l'arbalète et de tous les faire arriver au Terminus où les attendent encore plein d'ennuis, mais ils y retrouvent Glen et Abraham, et comme le dit si bien Rick en teaser de la saison 5, en pensant à ses nouveaux geôliers :
" They're screwing with the wrong people "
Je vous disais que ce qui tirait la série vers le bas c'était son rythme en dent de scie qui rend la plupart des épisodes pénibles à suivre. C'est sans compter l'autre gros point faible de cette saison : l'absence totale de logique et de cohérence, qu'elle soit narrative ou géographique
Aberrations narratives pour commencer avec l'impression que les scénaristes ont plein de choses à raconter, et qu'ils ont vraiment envie de prendre leur temps pour y parvenir, mais qu'arrivés à l'antépénultième épisode, ils se rendent compte qu'il va falloir passer la seconde sous peine d'avoir des storylines non résolues pour le début de la saison suivante. Du coup on rassemble tout le monde n'importe comment, et c''est flagrant avec l'épisode 15 avec la storyline Glen / Maggie, avec ces derniers qui se retrouvent comme de par hasard au fond d'un tunnel. On dit au revoir à Abraham, content de t'avoir connu mec, bonne chance à DC...on se perd dans le noir et ho, Maggie ! Mais qu'est ce que tu fais là avec Abraham (??)
Quand je parlais d'accélération de l'action en fin de saison, elle prend la forme d'incohérences et de comportements parfois étranges de la part des personnages. Par exemple, Glen et son amie veulent retrouver Maggie, ils se retrouvent à l'entrée d'un tunnel noir d'où proviennent des hurlements de zombies. Et bien plutôt que de contourner, on y va parce que " Maggie est forcément passée par là ". Oui, pourquoi pas...Deuxième point d'interrogation, d'où sort Carol qui s'était faite mettre à l'écart il y a de cela 4 ou 5 épisodes ? Qu'a t-elle fait durant son exil qui justifierait un retour aussi soudain ? On la retrouve au détour de cette fameuse voie ferrée que tous les personnages suivent en direction du Terminus, que l'on découvre en fin d'épisode 15 en même temps que nos héros, qui ne se méfient pas une seconde de découvrir un endroit aussi accueillant. Ils ont déjà tous oublié Woodbury et le gouverneur.
Et bien entendu toujours cette impression que bien que séparés par la distance et les ennuis, les personnages ne sont jamais bien éloignés les uns des autres, tout occupés qu'ils sont à se balader dans les bois, à tirer des coups de feu que personne ne semble entendre, et suivre LA voie ferrée qui mène au Terminus. C'est d'autant plus pratique dès lors qu'il s'agit de presque tous les réunir en fin de saison, je dis bien presque car à la fin de l'épisode 16, on est sans nouvelles de Carol, Tyrese, Beth...
La saison 4 se clôt sur une belle promesse d'affrontement entre la team Rick et les habitants du Terminus dont on devine les penchants au détour d'un travelling et il faudra désormais attendre Octobre pour en savoir un peu plus sur Abraham, comment la team Glen s'est faite chopée par les mêmes individus qui on piégé Rick, que sont devenus Carol, Super nanny et Beth, et voir quelles autres surprises nous réservent Kirkman et ses compères.
Que nenni.
On repart encore et toujours sur des sentiers que l'on ne pensait plus emprunter, à base de scènes de flashbacks sans intérêt (les deux zombies sans bras de Michonne sont son mec et son pote d'avant l'épidémie. Essentiel à l'intrigue en effet) et de subtilité aussi fine que le katana de Michonne (elle croise sa version zombifiée en marchant parmi les morts sans se faire remarquer).
La suite n'est guère mieux.
Je n'ai rien contre le fait de prendre des libertés avec la bande dessinée, si ça peut amener un peu de renouveau à la série. Mais certains choix me laissent dubitatif. Dans la BD, Tyrese se faisait dérouiller et démembrer par le gouverneur lors de l'assaut sur le pénitencier. Ici, il est épargné est se promène dans les bois avec deux gamines et...le bébé de Rick, miraculeusement sauf (à quel moment l'a t-il ramassé ?...). Comment transformer un personnage badass en baby-sitter des bois. En chemin il tombe sur Carol, qui je vous le rappelle avait été larguée loin (arf, arf, arf) du pénitencier pour cause d’assassinat des copains de Tyrese, justement. Et ça continue à se promener dans les bois en suivant la voie ferrée vers le Terminus, destination sécurisée semble t-il. D'où sort Carol d'ailleurs ? Ce n'est jamais expliqué par la suite.
Même constat pour Daryl et Beth, ado tête à claque. Si on est un peu dégoûté pour Daryl de s'être barré avec la personne la plus horripilante du groupe, on l'est encore plus du traitement qui lui est réservé. C'est simple, il est sous exploité, ayant trois mots par épisode et franchement on en vient à se demander si, à l'instar de Michonne, il n'est pas laissé en vie par les scénaristes uniquement pour pouvoir assurer le quota de fracassage de têtes zombifiées. L'épisode 12 est particulièrement embarrassant à regarder, avec Beth tentant de dérider Daryl le taciturne, convaincue qu'ils ne sont pas les seuls survivants du groupe. Et pour le détendre une seule solution : se mettre une caisse (une première pour elle) et jouer à action ou vérité. 45 minutes de bavardage adolescent et de psychologie de comptoir. L'humanisation par la biture c'est un choix comme un autre.
C'est ce qui plombe cette série d'ailleurs, cette tendance au bavardage et au remplissage, en dissertant sur comment c’était bien avant, c'est pas l'espoir qui nous tient éveillé, c'est la peur etc...et toujours en balade dans les bois.
Parlons du reste du groupe, avec l'autre personnage intéressant de cette saison : Maggie, la fille de Hershel, qui ne souhaite qu'une chose, retrouver Glen, aidée par Sacha et Bob, se dirigeant finalement aussi vers le Terminus. Glen qui d'ailleurs réussit à s'échapper du pénitencier en compagnie d'une des alliées du gouverneur qui a changé de camp. Glen et Maggie sont le duo le plus touchant à suivre, prêts à affronter tout et n'importe quoi pour pouvoir se retrouver. Ils font preuve de plus d'énergie que tout le reste du casting réunis.
Those who arrive, survive
Et là vous vous dites, mais pourquoi continuer à regarder alors ? Tout d'abord parce qu'en fin d'épisode 10 apparaît Abraham, personnage ultra charismatique interprété par le non moins charismatique Michael Cudlitz (vu notamment dans Band of brothers ou la méconnue Southland). Ancien militaire et leader né, son passé est assez obscur et le personnage sera développé plus tard, mais il apporte du sang neuf et un regain d'intérêt pour la série qui en a vraiment besoin.
Ensuite, le rythme s'accélère en fin de saison, avec l'épisode 14, qui ose clore la storyline Tyrese / Carol / Micka / Lizzie de manière brutale et sèche, qui tranche radicalement avec la mollesse qui a précédé. Et ce n'est pas le jeu approximatif de l’interprète de Lizzie qui atténuera la force de l'épisode qui prouve que quand il le veulent vraiment, les scénaristes savent écrire de vraies scènes avec de l'émotion dedans, le personnage de Carol se faisant au passage un revival brutal de la mort de sa fille en fin de deuxième saison.
L'épisode 15 nous permet de retrouver Abraham, Eugene et leur amie en route vers Washington, ainsi que Glen qui ne désespère pas de retrouver sa bien aimée. On a des nouvelles de Rick, Michonne et son fils...eh bien, qui marchent encore et Daryl est intégré à la bande (la Horde pour les connaisseurs de la BD) qui avait tenté de récupérer la maison dans laquelle s'étaient réfugiés Rick, Carl et Michonne.
Et comme d'habitude on passe la 3ème voire la 4ème avec le season Finale qui permet de mettre fin aux errances de Daryl et les membres de la Horde qui ne sont que de vils violeurs d'enfants (leur arc narratif n'aura pas duré longtemps cela dit), de réunir, du coup, notre trio gagnant et le taciturne pro de l'arbalète et de tous les faire arriver au Terminus où les attendent encore plein d'ennuis, mais ils y retrouvent Glen et Abraham, et comme le dit si bien Rick en teaser de la saison 5, en pensant à ses nouveaux geôliers :
" They're screwing with the wrong people "
Je vous disais que ce qui tirait la série vers le bas c'était son rythme en dent de scie qui rend la plupart des épisodes pénibles à suivre. C'est sans compter l'autre gros point faible de cette saison : l'absence totale de logique et de cohérence, qu'elle soit narrative ou géographique
Aberrations narratives pour commencer avec l'impression que les scénaristes ont plein de choses à raconter, et qu'ils ont vraiment envie de prendre leur temps pour y parvenir, mais qu'arrivés à l'antépénultième épisode, ils se rendent compte qu'il va falloir passer la seconde sous peine d'avoir des storylines non résolues pour le début de la saison suivante. Du coup on rassemble tout le monde n'importe comment, et c''est flagrant avec l'épisode 15 avec la storyline Glen / Maggie, avec ces derniers qui se retrouvent comme de par hasard au fond d'un tunnel. On dit au revoir à Abraham, content de t'avoir connu mec, bonne chance à DC...on se perd dans le noir et ho, Maggie ! Mais qu'est ce que tu fais là avec Abraham (??)
Quand je parlais d'accélération de l'action en fin de saison, elle prend la forme d'incohérences et de comportements parfois étranges de la part des personnages. Par exemple, Glen et son amie veulent retrouver Maggie, ils se retrouvent à l'entrée d'un tunnel noir d'où proviennent des hurlements de zombies. Et bien plutôt que de contourner, on y va parce que " Maggie est forcément passée par là ". Oui, pourquoi pas...Deuxième point d'interrogation, d'où sort Carol qui s'était faite mettre à l'écart il y a de cela 4 ou 5 épisodes ? Qu'a t-elle fait durant son exil qui justifierait un retour aussi soudain ? On la retrouve au détour de cette fameuse voie ferrée que tous les personnages suivent en direction du Terminus, que l'on découvre en fin d'épisode 15 en même temps que nos héros, qui ne se méfient pas une seconde de découvrir un endroit aussi accueillant. Ils ont déjà tous oublié Woodbury et le gouverneur.
Et bien entendu toujours cette impression que bien que séparés par la distance et les ennuis, les personnages ne sont jamais bien éloignés les uns des autres, tout occupés qu'ils sont à se balader dans les bois, à tirer des coups de feu que personne ne semble entendre, et suivre LA voie ferrée qui mène au Terminus. C'est d'autant plus pratique dès lors qu'il s'agit de presque tous les réunir en fin de saison, je dis bien presque car à la fin de l'épisode 16, on est sans nouvelles de Carol, Tyrese, Beth...
La saison 4 se clôt sur une belle promesse d'affrontement entre la team Rick et les habitants du Terminus dont on devine les penchants au détour d'un travelling et il faudra désormais attendre Octobre pour en savoir un peu plus sur Abraham, comment la team Glen s'est faite chopée par les mêmes individus qui on piégé Rick, que sont devenus Carol, Super nanny et Beth, et voir quelles autres surprises nous réservent Kirkman et ses compères.